L'attente du moine : une passion
      Il faut un amour passionné pour consentir à attendre avec détermination Celui qui est déjà venu, qui vient, qui va venir ! Il faut aussi pâtir et vivre un combat, une passion, au nom de tous nos frères éprouvés et souffrants, car il n'y a pas de Noël sans Pâque.
      Il faut ce regard longuement et tendrement posé sur l'Enfant... comme si l'ardeur spirituelle de nos frères chrétiens dépendait de l'intensité de notre désir.

            Et tout à coup, ce renversement à la manière de Dieu :

et si c'était Lui qui m'attendait ? Et si la rencontre était le fruit et l'accomplissement d'une double attente ?

Allons, ne perdons pas de temps : Quelqu'un nous attend !

Les mages illustrent à merveille cette quête pleine de zèle, de persévérance et d'humilité. Ils cherchaient un Roi, ils trouvent un enfant, ils adorent le Seigneur qui les attendait.

Conclusion.

Peut-être l'un ou l'autre pense-t-il en lui-même : Quelle prétention ! Être à la fois tous les personnages de la crèche ! Mais non, soyons sans crainte, tout est à nous si notre cœur est grand ouvert. Chaque baptisé, chaque personne, dont Dieu connaît la droiture, peut prendre à son compte la tendresse de Marie, la présence paisible de Joseph, l'émerveillement du ravi, le bonheur des bergers, et ...  le silence de Jésus.

Voilà comment rendre témoignage à la Bonne Nouvelle reçue. Oui, c'est vraiment Noël.

Vos sœurs de Maumont