L'attente du moine : une passion
Il faut un amour passionné pour consentir à attendre avec détermination Celui qui est déjà venu, qui vient, qui va venir ! Il faut aussi pâtir et vivre un combat, une passion, au nom de tous nos frères éprouvés et souffrants, car il n'y a pas de Noël sans Pâque.
Il faut ce regard longuement et tendrement posé sur l'Enfant... comme si l'ardeur spirituelle de nos frères chrétiens dépendait de l'intensité de notre désir.
Et tout à coup, ce renversement à la manière de Dieu :
Une attente « déjà » et « pas encore » comblée
Déjà, Jésus nous est donné ; toute la longue attente d'Israël s'achève en Jésus, et en lui tout commence.
En même temps, la liturgie nous tient en haleine dans l'attente du retour du Seigneur : nous sommes sauvés, mais c'est en espérance, car les temps ne sont « pas encore » accomplis en plénitude.
L'attente de Quelqu'un :
Nous n'attendons pas quelque chose, ou bien une fête, ou des cadeaux dans nos souliers... Nous attendons Quelqu'un,
« Q'un donneur de grands cieux, plein de clartés humaines,
Surgisse ! Qu'il vive ! Qu'il entonne son libre chant !
Il vient, le monde l'attend... » (Hymne)
Le monde l'attend-il vraiment ?
L'Avent à l'Abbaye
Vous connaissez peut-être la revue « Panorama », Au milieu de chaque parution se trouvent quelques feuillets intitulés « L'aventure intérieure ».
Tout est là ! Suivez-moi... à l'intérieur !